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Voyance directe en Grèce antique

Pour célébrer leurs rites magiques de voyance directe et divinatoires, les Grecs bâtissaient leurs temples dans des endroits abrupts et ténébreux, inspirant un sentiment de crainte sacrée. Il en était ainsi de Delphes, lieu sacré qui avait accueilli l’oracle de Gé, la Terre mère, dépossédée ensuite par Apollon, fils du Soleil, qui avait réussi à tuer le monstrueux serpent Python, gardien de l’oracle.
Le temple de Delphes s’élève sur le rocher où ont été célébrés, pendant des milliers d’années, les rites d’une mystérieuse magie souterraine. Des vapeurs aux pouvoirs surnaturels sortaient d’une crevasse : elles pouvaient endormir la conscience et favoriser la clairvoyance.

La gardienne et prêtresse du temple était la Pythie, une jeune fille douée d’une sensibilité de voyante médium. Avant de rendre l’oracle, elle se préparait par de longues prières, par des ablutions rituelles et par le jeûne. Puis elle s’approchait du trépied sacré placé au-dessus de la crevasse fumante et, en mâchant des feuilles de laurier consacrées à Apollon, elle tombait en extase. C’est alors que se produisaient les phénomènes de divination : la Pythie commençait à murmurer, et immédiatement les grands Hiérophante, qui étaient des prêtres, recueillaient ses paroles.

pythie

Les mystères étaient également associés à l’oracle de Delphes : Orphée en fut l’initiateur. Poète et guerrier, musicien et magicien, personnage aimable et délicat, Orphée (IVème siècle avant J.C.) avait instauré un culte à Dionysos, orgiaque, un culte sauvage et extrêmement violent. Ce rite était célébré la nuit, à la lumière des torches, dans un bruit assourdissant d’assiettes, de crotales et de timbales en bronze.

Les adoratrices de Dionysos tournaient vertigineusement sur elles-mêmes et, la tête brusquement renversée en arrière, elles frappaient la terre de leurs talons, secouant ainsi leur cerveau et tombant en extase. On les appelait les Ménades furieuses : envahies par la fureur sacrée, elles ne ressentaient plus aucune inhibition et atteignaient une extase qui leur permettait de s’unir avec leur dieu. C’est ainsi que Dionysos leur transmettait ses prophéties.

La formule destinée à préparer les drogues magiques déclenchant l’orgie prophétique fut toujours gardée secrète, tellement secrète qu’elle se perdit. Les Romains se bornèrent en effet à atteindre cette « folie collective » en buvant du vin, pendant les fêtes orgiaques en l’honneur de Bacchus. Les Ménades romaines, beaucoup plus calmes que les grecques, furent appelées Bacchantes.